Le mastering est la dernière étape d’une production. Réalisé dans les règles de l’art, il permet d’optimiser vos mixages et de mettre en valeur vos productions sur le maximum de systèmes d’écoutes. Dans le cas contraire, vos mixages risquent d’être dénaturés voire de sonner moins bien.

L’exemple le plus commun est la mauvaise utilisation d’un limiteur dans le but de réduire la dynamique afin d’obtenir le plus haut volume sonore possible. Cela a souvent pour effet une perte de relief avec comme conséquence majeure un manque de punch des batteries et percus ainsi qu’un déséquilibre de la balance générale du mixage.

Le respect du mix

Ici, le but ultime n’est pas de dénaturer la production, bien un contraire ! Il s’agit de respecter au maximum le travail de mixage et d’en tirer le meilleur parti. En confiant vos masters à un studio, vous avez la possibilité d’avoir une écoute neutre, une nouvelle perspective fraîche dans un environnement acoustique différent du votre permettant d’apporter des corrections afin de ré-équilibrer le spectre sonore.

Ceci est une étape importante à ne pas négliger, elle représente en quelque sorte la couche de vernis destinée à faire briller vos productions. Le mastering permet également de donner une cohésion d’ensemble aux différents éléments d’un morceau afin de le faire sonner comme un produit fini prêt à être diffusé.

Une étape technique et artistique

Par le passé, le mastering était une étape purement technique de préparation en vue d’un pressage sur vinyl ou CD : indexation, homogénéisation des volumes d’un titre à l’autre, mise en place des fondus etc…  Les artistes se sont ensuite rendus compte que certaines productions sonnaient mieux, plus fort ou avaient plus de cohésion que les leurs.

C’est à ce moment que le mastering est devenu une forme d’art à part entière qui s’inscrit dans le processus créatif d’une production. Ceci est d’autant plus vrai aujourd’hui avec la fameuse « guerre du volume » : tout le monde veut obtenir un master qui sonne plus fort, clair, large et punchy que les autres. Or, réaliser cela tout en préservant l’intégrité du mixage est bel et bien un art ! Il est alors primordial de bien comprendre le style musical. En effet, même si la partie technique reste plus ou moins similaire, nous n’aurons vraisemblablement pas la même approche esthétique pour un morceau de variété que pour du rock ou du metal.

Le mastering n’est pas une baguette magique

Il est aussi bon de noter que le travail de mastering a ses limites. Il ne se substitue en aucun cas à un mixage de qualité. Certes, Il peut en rattraper des erreurs, mais il est utopique de penser qu’il puisse le remplacer, il le complète. Sur certains mixages, l’effet produit sera spectaculaire, sur d’autres plus subtil. Tout dépend de la qualité du travail réalisé en amont. Lorsque la production est excellente, le mastering sera plus fin.
Dans tous les cas, l’étape de mastering est indispensable et si vous mixez vous-même votre musique dans un environnement qui n’est pas spécialement étudié au niveau de l’acoustique, évitez l’erreur de masteriser vous-même car une seconde écoute peut optimiser vos productions plus que vous ne l’imaginiez !

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